FINN est une plateforme de location longue durée de véhicules fondée en 2019 à Munich en Allemagne. Avec plus de 350 salariés, 15 000 clients et $900M levés au total, c’est l’une des scale-ups les plus prometteuses du pays et la plus grande entreprise rencontrée à date dans le cadre des NoCode Series ! FINN est présente en Allemagne et se développe également aux Etats-Unis, un marché important pour l’entreprise.
👨 Cornelius Schramm fait partie intégrante de l’équipe Ops de FINN pour les Etats-Unis. Titulaire d’une formation de sciences économiques à l’université, Cornelius a reçu des enseignements en Data Science et a effectué un stage chez FINN avant de rejoindre l’entreprise à temps plein.
La motivation première à l’utilisation du NoCode chez FINN (qui est toujours d’actualité aujourd’hui) est la capacité d’avancer plus vite avec une plus grande efficience sur les projets de l’entreprise.
Et cela pour une raison majeure propre au process de développement NoCode : une seule personne peut définir et implémenter un processus métier alors qu’il faut à minima deux personnes avec une approche traditionnelle de développement, ce qui nécessite un alignement des parties et boucles de feedback longues et coûteuses. De plus, il n’est plus nécessaire d’avoir de fortes compétences techniques pour créer des automatisations avec les technologies NoCode.
Key Facts : Grâce à l’accessibilité des outils NoCode, plus de 300 personnes en utilisent chez FINN pour des use-cases de productivité en interne, ce qui renforce la capacité d’innovation et de scaling des activités de l’entreprise. Rien que sur la plateforme NoCode Make, il y a aujourd’hui plus de 3 000 scénarios d’automatisation actifs qui délivrent plus de 30 000 exécutions par jour.
A l’origine, l’histoire de FINN a débuté avec une simple page Webflow connectée à une feuille Google Sheet : le NoCode fait ainsi partie de l’ADN de l’entreprise depuis ses débuts.
D’autres outils NoCode étaient utilisés comme Airtable pour permettre aux employés de manipuler directement les données de l’entreprise avec une grande agilité.
Bien que la version V1 de l’infrastructure NoCode de FINN a permis de démarrer l’activité et itérer le modèle, elle présentait cependant certaines limites :
Rapidement, avec la croissance exponentielle de l’entreprise, le besoin de construire une infrastructure scalable s’est fait ressentir tout en conservant l’ADN d’agilité portée par le NoCode.
C’est ainsi qu’est née l’architecture NoCode FINN 2.0. L’enjeu majeur était de bénéficier de la puissance d’une base de données Postgres combinée avec des outils de visualisation (Nocodb + Retool).
L’interface Retool est utilisée par de nombreux corps de métiers dans l’entreprise (ops, finance etc…).
Au cœur de cette nouvelle configuration repose la technologie NoCode Make afin de connecter les outils entre eux et créer de nombreux scénarios d’automatisation robustes.
Cette infrastructure est actualisée actuellement aux Etats-Unis - une nouvelle organisation est actuellement en développement en Allemagne (avec une approche davantage orientée code) mais conservant les mêmes fondamentaux que la version 2.0.
Etant donné la vélocité de développement du marché et de l’entreprise, la clé de voûte du succès de FINN repose sur la rapidité.
Pour Cornelius, Il est toujours plus facile de demander pardon que de demander la permission. Il est essentiel de donner aux collaborateurs autant d'accès et d'autonomie que possible au début pour améliorer la rapidité (par exemple, lors de l'entrée sur un nouveau marché). Ainsi, le NoCode est une véritable rampe de lancement pour lancer, tester et itérer des nouveaux projets, même si la version 1.0 est imparfaite au début.
A propos de la scalabilité de l’infrastructure NoCode, Cornelius est convaincu que le NoCode est capable de passer à l’échelle - si l’architecture est pensée avec des bonnes pratiques jusqu’à une certaine mesure de complexité où le code peut s’avérer plus pratique notamment pour la maintenabilité, les tests unitaires et le debugging d’infrastructures complexes.
Les éditeurs NoCode évoluent rapidement et proposeront probablement à l’avenir davantage de solutions pour permettre aux développeurs NoCode de maintenir plus facilement des applications complexes. Des solutions tierces existent également et proposent des fonctionnalités essentielles pour permettre de monitorer, sécuriser et versionner ses créations NoCode (comme NcScale rencontré dans le cadre des NoCode Series).
Dans tous les cas, Cornelius prône les bénéfices d’une vision hybride NoCode + Code dans l’entreprise, ce que nous observons régulièrement au sein des entreprises matures sur la thématique du NoCode (comme Gojob, Qonto ou encore Beev…) et qui disposent de ressources importantes en interne (développeurs NoCode et Code).
L’internationalisation, un enjeu de taille pour l’approche NoCode de FINN ?
FINN a une croissance rapide et a l’ambition d’ouvrir de nouveaux pays dans les prochains mois. La difficulté majeure consiste à adapter rapidement le process aux contraintes et spécificités locales. Le NoCode apporte des réponses convaincantes en permettant aux équipes régionales d’ajuster les process de manière flexible afin d’itérer le produit aux enjeux du marché. Un challenge similaire que nous avons déjà retrouvé chez Ornikar.
Le succès de l’approche NoCode chez FINN repose notamment sur la mise en place de bonnes pratiques rigoureuses permettant d’assurer la scalabilité de l’infrastructure. En particulier, ces bonnes pratiques sont essentielles pour assurer la bonne conduite des opérations d’automatisation.
Parmi ces bonnes pratiques, Cornelius nous a partagé les conseils suivants :
Les compétences NoCode font partie de l’ADN de FINN depuis ses débuts. A ce titre, 90% des employés en interne ont reçu des enseignements sur Make et sont capables de mettre en place des scénarios d’automatisation. FINN a d’ailleurs intégré les fondamentaux de Make au sein de son onboarding collaborateur.
Des formations sont proposées en interne via des vidéos et du contenu écrit. FINN a créé une Internal Make Academy qui fournit un maximum de documentation aux équipes lors de leur onboarding (How to Do, Do and Don’t…).
Cornelius nous a confié que de nombreux collaborateurs apprécient les outils NoCode pour leur rapidité et leur facilité de prise en main : un bel exemple de réussite d’une acculturation NoCode en interne !